Vous est-il déjà arrivé qu’un candidat vous pose des questions surprenantes lors d’un entretien d’embauche?

Si vous êtes en processus de recrutement, vous avez sans doute concentré votre préparation sur les questions que vous alliez demander plutôt que sur celles qui vous seront posées.

Toutefois, il y a habituellement un moment au cours des entretiens pendant lequel les candidats peuvent à leur tour se renseigner sur les multiples aspects du poste ou sur l’organisation dont ils pourraient joindre les rangs.

Comment réagir aux interrogations dont vous n’avez pas la réponse?

En tant que recruteur, êtes-vous prêt pour les questions d’un candidat?

Lorsqu’un candidat commence à poser des questions inattendues, ceci peut être un indice qu’il a soigneusement étudié votre organisation. Même si vous ne disposez pas de toutes les réponses, vous ne devriez pas avoir peur de ces questions difficiles à répondre car elles sont, en fait, un bon signe puisqu’elles démontrent clairement que le candidat manifeste un véritable intérêt.

En outre, ceci signifie que les talents d’aujourd’hui sont capables d’utiliser l’information disponible, de l’analyser, et la communiquer ouvertement et honnêtement.

Et pourquoi ne s’attendraient-ils pas à la même chose de votre part?

Si on vous pose des questions difficiles à répondre, ne perdez donc pas patience car vous pourriez avoir devant vous un candidat potentiel prometteur.

Dans l’un de ses articles, Rachel Bitte, Chief People Officer chez Jobvite décrit comment dans un marché compétitif d’acquisition de talents, vous voulez vous assurer d’avoir autant de préparation que possible pour faire face aux questions difficiles. Je partage avec vous un extrait de son article Recruiting in the Age of the Savvy Candidate :

“If you’ve heard candidates ask any of the following during your latest interview, you’re not alone: How much of your stock is common versus preferred? What’s the most hours per week that any employee at your office works? Isn’t offering unlimited vacation time just a ploy to get employees to take less time off? In today’s increasingly transparent society, candidates are asking more and more pointed questions. Transparency has essentially become a movement, expected in every field from politics to entertainment to manufacturing. No matter the industry, hopeful candidates expect the same from the companies they apply to — so recruiters on the receiving end feel the pressure to meet them halfway. But making sure that candidates feel they have a satisfying answer while keeping sensitive information on a need-to-know basis is a delicate balance. To successfully walk that tightrope, follow this three-pronged approach.”

L’approche que propose Rachel Bitte se résume à trois conseils pratiques qui peuvent être généralement appliqués avec tous les candidats.

  1. Faites appel à votre équipe en cas de besoins.

  2. Préparez à l’avance une feuille de réponses.

  3. Tenez votre bout si on dépasse vos limites.

Pour en savoir plus, je vous encourage à lire le reste de cet article de Rachel Bitte au lien suivant: Recruiting in the Age of the Savvy Candidate.   

Par Sonia Desrosiers
Catégories : Tendances